Mondes
fantastiques
C’est par ici
La nef des fous – 1988
« Il y a du Daumier, du Bosh, du Poe, du Dürer dans ces nefs en folie, ces contrées au-delà du réel, ces architectures impossibles. »
G. Meunier ami de lycée et journaliste au Journal de Saône et Loire 1989
« Au début, j’ai une quasi-photo intellectuelle, le dessin étant le mauvais tirage de la bonne photo qui se trouve dans la tête. Lorsque je réalise un travail, c’est que l’idée est mûrement réfléchie . Il se passe parfois un à deux ans entre l’idée et la conception, mais quand je débute une toile, il me faut tout tout de suite, c’est viscéral en diable, tout est en urgence absolue sinon je suis frustré. «
A la Revue Parallèles, 1994
La Bête Pharamine – 1991
« Il invente en permanence une cosmologie prolixe, touffue, bourrée de référence oniriques et mythiques où les arbres géants , les villes-montagnes, les vaisseaux « fantômaux » délivrent un message particulier. Bien de son époque à laquelle il adresse plus d’un clin d’œil, Dantec réhabilite les grands thèmes où s’inscrit notre destinée. «
E. Verneuil Agenda des Hauts de Seine, 1994
Tsunami – 1991
N’y a-t-il pas, à l’origine de l’œuvre de Dantec, cette conscience que la plus fabuleuse des constructions humaines n’est que désespoir aggravé ?
Daniel Morvan Ouest-France 1987
La galerie des hyperboréens – 1992
« Oh, temps anciens où subsistaient encore tant de mondes sans carte! Tant de royaumes que nul n’avait encore pu voir, ouverts à la légende «
H. Goussard, Envolé loin
« Mes dessins vont devenir de plus en plus dramatiques. Parce que c’est plus beau ainsi. »
Recueilli par D. Morvan, Ouest-France, 1988
« Dantec avoue une admiration sans borne pour Dürer et Cranach, Van Eyck et… Chichkine, Mais les délires des fantastiques d’Outre-Atlantiqe, Frazetta, Vallejo, Rowena, Morill, semblent bien avoir laissé des traces dans son jardin et c’est ce qui étonne le plus…cette dualité entre les peintures du passé et les illlustrateurs de l’après-demain, ce mélange de folie jaillissante et de méticulosité maniaque, cette juxtaposition du morbide et de l’hilarant. »
A la Revue Parallèles, 1994
« En 92, après 17 ans d’errances sur la mer houleuse, alors qu’on pouvait raisonnablement croire que j’avais définitivement jeté l’encre (de Chine) en baie de Morlaix, je partais avec ma sainte épouse Claire rejoindre nos 200 tonnes de fer et de béton… sur l’eau désespérément plate de Saint-Jean de Losne, entre Saône et canal de Bourgogne. »
Dantec, présentation série fluviale, 2000
« Dantec [vend] finalement la péniche pour mettre sac à terre dans une semi-ruine bourgeoise à Chassey le camp, qu’il se met à restaurer avec la même infinie patience et le même perfectionnisme qu’il a mis à dessiner. »
Thierry G., l’ami de jeunesse, Texte hommage à Dantec, 2018